Crédit photo: TANG CHHIN Sothy – © AFP
Terrifiés par les scorpions et pythons albinos? Un Cambodgien vient d’ouvrir un café qui leur est consacré à Phnom Penh afin de permettre d’approcher, voire de caresser, ces animaux « incompris ».
Il s’agit du premier bar de ce type au Cambodge, mais le modèle fait déjà fureur au Japon. A Phnom Penh, les clients peuvent boire leur café au milieu de reptiles importés de Thaïlande. Les murs du café sont couverts de terrariums contenant des serpents de toutes tailles aux multiples couleurs.
Certains clients les regardent avec appréhension, d’autres s’en approchent et acceptent même que les reptiles leur grimpent dessus: une femme éclate de rire quand un python albinos se glisse derrière sa tête, un homme caresse un dragon barbu, lézard robuste et massif doté de griffes acérées, perché sur une table.
Mais à Phnom Penh, où manger des insectes comme des araignées frites ne choque personne, le « Reptile Café », la démarche s’affirme pédagogique, pour que les clients osant pousser la porte « ne perçoivent plus ces animaux comme des créatures effrayantes » ou consommables, espère Chea Rathy, le propriétaire des lieux.
Son café commence à se tailler une certaine popularité, notamment chez les jeunes, qui « se mettent des pythons autour du cou pour prendre des selfies« , raconte Chea Rathy.
Des voix se sont élevées cependant pour critiquer le concept du « reptile-café », s’indignant que les animaux ne soient pas en liberté. Mais Chea Raty avance que ces animaux, nés en captivité, ne pourraient pas survivre dans la nature s’ils étaient relâchés.
Un autre café, consacré aux chats, a ouvert ses portes au Cambodge. Originaires de Taïwan, les « neko cafés » ou bars à chats sont devenus légion au Japon et le concept s’importe de plus en plus à travers le monde.