Crédit photo: Anis KALAI – © Copyright mangeonsbien.com
Douze équipes ont ouvert, hier, le bal, de la XVIIe édition du Bocuse d’Or au Parc d’exposition Eurexpo Lyon, dont le Danemark, la Norvège et les Etats-Unis qui ont fait belle impression.
Ainsi dans une ambiance torride animée par les supporters danois et brésiliens, les candidats danois, norvégiens et américains ont impressionné les présents par des assiettes et des plateaux très esthétiques pour ne pas dire des pièces d’art (Voir ici).
En revanche, pour l’exercice de la photo officielle, les 24 équipes (candidat, commis, coach et président) étaient au rendez-vous vers 17h00 devant les objectifs des photographes.
Au total 24 nations participent à ces olympiades de la gastronomie: Argentine, Australie, Belgique, Brésil, Canada, Chili, Chine, Corée du Sud, Danemark, États-Unis, Finlande, France, Hongrie, Islande, Italie, Japon, Norvège, Maroc, Royaume-Unis, Singapour, Suède, Suisse, Thaïlande ainsi que la Tunisie.
Pour Marwen Younsi, coup d’envoi, aujourd’hui (le 30 janvier 2019), à 8h00 pile dans la cuisine numéro 7, juste après le concurrent thaïlandais et juste avant celui du Japon. Le candidat tunisien aura cinq heures trente-cinq pour sortir le thème « plateau » : un carré de veau rôti avec sauce et garniture, pour 14 personnes, en hommage à Paul Bocuse.
Parallèlement, il doit aussi préparer son « thème assiette », en cinq heures, pour seize personnes cette fois-ci. Là, clin d’oeil à Joël Robuchon, disparu au mois d’août : une chartreuse de légumes aux coquillages.
Pour l’édition 2019, celle des hommages, le prestigieux rôle du Président d’Honneur a été confié au chef Christophe Bacquié.
« Chaque candidat dispose de sa propre culture et doit faire honneur au pays et à la gastronomie qu’il représente. Le Bocuse d’Or, c’est le concours mondial où toutes les cuisines peuvent s’exprimer », a déclaré le chef de l’Hôtel du Castellet.
Marwene Younsi sera seul dans son box avec son commis, Ayoub Ghaney. Le coach Khelil Ben Ammar aura le droit de leur parler, mais pas de mettre la main à la pâte, et sa principale mission: gérer le chrono, car chaque cuisson, chaque préparation est minutée, et protéger le candidat contre le stress et la pression du concours.
Pour remporter le Graal tant convoité, le Bocuse d’Or (une statuette en or représentant Monsieur Paul), les 24 candidats doivent réussir impérativement le geste parfait bien-sûr, mais aussi le goût tout en soignant le visuel qui doit être créatif.
Enfin, les dégustations se feront à la mi-journée par le panel du jury. Le nom du nouveau champion du monde de la gastronomie sera révélé à partir de 18h00. Que le meilleur gagne et bonne chance Marwen !
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