Crédits photo: Abdel Aziz HALI – © Copyright mangeonsbien.com
Je vous parle d’un temps que peu ont connu.
Un temps où les fast-foods et les commodités d’aujourd’hui n’existaient pas encore.
Le temps de peu de moyens où l’on savait ce que c’était que d’avoir faim.
Le temps où l’argent de poche pour les enfants n’avait pas encore été inventé.
Nous avions souvent faim, et nos modestes repas étaient servis à heures fixes.
Quand, enfants, nous ne pouvions pas attendre midi, et que nos ventres criaient famine, nos mères n’avaient souvent rien à nous donner, en dehors d’un croûton de pain de la veille, trempé dans la sauce qui mijotait alors sur le feu.
Cela pouvait être une sauce tomate, un ragoût de petits-pois ou de haricots ou même une sauce couscous.
C’était le sandwich du pauvre, appelé aussi « casse-croûte bettakhtoukh » (« كسكروت بالطخطوخ », en dialecte tunisien).
Mais, mon Dieu, qu’est-ce qu’on se régalait !