Crédits photos: Hatem BOURIAL – © Copyright mangeonsbien.com
Depuis mes années lycée, « La Parisienne » a fait partie de mon quotidien. Située à la rue Mokhtar Attia (auparavant rue de Naples puis rue Nahas Pacha), cette pâtisserie était celle qui préparait les meilleurs feuilletés au chocolat de Tout-Tunis.
Avec leur fumet incomparable, l’onctuosité de leur chocolat et la légèreté des couches de pâte, ces feuilletés sont inoubliables.
Le hasard voudra que le lycée Carnot des années 1976-1977 ouvre pour ses élèves une petite boutique de brioches, croissants et sablés pour la récréation de dix heures. Cette boutique autogérée par les élèves avait alors succédé à la mythique madame Jacquemart, qui vendait ses croissants à partir de la conciergerie de ce grand lycée.
Le hasard voudra donc que, responsable de cette boutique, je sois celui qui réceptionne ces croissants chauds des mains de Mohamed Zaafini, qui nous les livrait quelques minutes avant dix heures. Et bien entendu, ces croissants provenaient de « La Parisienne » voisine. Pour tout vous dire, l’initiative des élèves avait eu un tel succès qu’à la fin de l’année, 500 croissants étaient vendus quotidiennement au lieu des 200 initiaux !
Ceci dit, cette enseigne a une longue histoire qui commence en 1903. A cette époque, les locaux actuels de « La Parisienne » étaient occupés par une remise et des écuries. Puis, une boulangerie sera installée avec pour principal marché les garnisons militaires du Tunis de l’époque. Ce n’est que plus tard que « La Parisienne » naîtra en tant que pâtisserie, sous la férule de Germaine et Abel Girvés.
Ce couple avait hérité du commerce qui, à l’origine, avait été installé par l’oncle maternel d’Abel Girvés. Ce sont Germaine et Abel qui consolideront cette entreprise. Ils restent de nos jours encore les figures emblématiques de cette enseigne qui poursuit l’aventure familiale initiée il y a plus d’un siècle grâce à André Girvés. Ce dernier a agrandi et rénové les locaux historiques et aussi ouvert des succursales, toujours sous le signe de l’excellence qui a fait la réputation de cette famille d’origine catalane.
De nos jours, les gâteaux secs de « La Parisienne » sont inimitables, à l’image des palmiers ou des langues de chat. La maison a multiplié son savoir-faire et continue aussi à produire de savoureux canapés et d’excellents sandwiches. On y vient avec une envie sucré/salé et on repart toujours satisfait. De la sorte, au passé et au présent, l’écho des Girvés rime avec cet amour de Parisienne, si tunisoise, si catalane et, en un mot, si méditerranéenne…
il y a aussi une Parisienne du côté de Mont Plaisir, à coté de la Poste
Si hatem
Pouvez vous nous donner des informations sur la pâtisserie située avenue H Bourguiba
En face de l ambassade de France exactement entre la grande cathédrale et l opticien Lombroso
J en garde un souvenir inoubliable
Notre Papa Allah yarhmou nous amenait la bas en récompense de nos résultats scolaires
Merci beaucoup
C’est panalex
elle s »appelait PANALEX ou chez panalex
C’était Panalex
Bonjour moi j ai connu dans l »avenue de paris PINOCCHIO le marchand de glaces.
Le Panalex
Des souvenirs inoubliables de cette patisserie avec ses chaussons a la confiture de coings et ses viennoiseries succulantes.
@ Selmen Skouri , la pâtisserie voisine de la Cathédrale s’appelait « Panalex » , je ne connais pas les propriétaires initiaux …L’arôme de café se sentait à 200 mètres de la pâtisserie. Vers la fin des années 1960, elle a été rachetée par Monsieur et Madame Chérif. Cette dernière était Chef Pâtissière chez Ben Yedder…Apécialisée dans les gâteaux tunisiens du haut de gamme elle lui a donnée une réputation internationale beaucoup de connaisseur expédiait en cadeaux des paquets de gâteaux dans tous es coins du monde. Je pense que le couple n’a pas eu de descendant ….la pâtisserie n’a pas repris de sa vigueur avec la disparition des propriétaires.
Bonjour bien yedder ça me parle de très bonnes meringues. Je crois qu a coté il y avait le coiffeur pour dames Mr mimi ( figlioli)
Pour moi, la Parisienne c’est l’odeur du pain avant que la croute craque sous mes dents…un delice.
Les meilleures langues de chat du monde, je peux encore les sentir, ya hassra
Quelques lignes et nos souvenirs affluent , bien sur que je me souviens de cette institution qu’était devenu « La Parisienne » , mais aussi de ce même rituel des croissants , brioches et autres pains au chocolats et au raisins que nos avions aussi à la récré à Mutu . Il fallait se dépêcher pour en avoir …….Merci d’être ce magicien et de nous remettre en mémoire tant de lieux qui nous restent au coeur
Comme à chaque fois, magnifique ces évocations du passé et de ce qui faisait le plaisir des habitants de Tunis ; au passage hommage à de bonnes adresses où on servait le meilleur aux clients ! doux souvenirs ! le monde a bien changé !
Les langues de chats, les shneks au lait, les meringues, les petits fours, les petits sandwitshs au thon, toutes ces saveurs restent les meilleures chez une seule adresse « La Parisienne » . Merci Hatem Bouriel.
Rue d’Italie, avant d’arriver à la Grande poste, à l’angle d’une rue faisant face au Marché central , il y avait une petite pâtisserie dont j’ai oublié le nom,, mais je me souviens encore de ses sublimes » puits d’amour » gâteaux retrouvés nulle part ailleurs que je m’offrais en revenant du Lycée de la rue de Russie
PANALEX C’etait aussi un salon de the. un chic innexistant de nos jours. Ya hasra
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Les meilleurs pains au chocolat vendus à 10h au lycée Carnot. Meilleurs souvenirs, j en ai de l eau à la bouche encore.
Bonjour j etais au Lycée carnot 3 ans de 69 72
Leur fils était en classe avec moi au lycée Carnot. Il s’appelait Frédérique Girves . Quelqu’un aurait de ses nouvelles ?