Illustration: patchwork de produits agroalimentaires (Source photo: agrospheres.eu)
Bananes, pommes fraîches, kiwis frais, avocats, pistaches, miel naturel, chocolats et bien d’autres produits alimentaires d’importation viennent d’êtres répertoriés dans une liste de la Banque Centrale de Tunisie (B.C.T.) comme produits « non essentiels ». Gros plan.
Décidément, avec un déficit commercial de plus en plus en berne, les prochains jours s’annoncent difficiles pour les importateurs des produits alimentaires et des boissons alcoolisées sans oublier ceux de l’industrie agroalimentaire.
En effet, pour juguler la baisse des avoirs en devises, la Banque Centrale de Tunisie (B.C.T.) vient d’adresser un avis, datant du 10 octobre 2017, à toutes les institutions bancaires opérant sur le territoire tunisien pour les informer de la nouvelle mesure prise par l’institut d’émission relative à l’ouverture des lettres de crédit d’importation des produits jugés « non-essentiels » ou « non prioritaires ».
De ce fait, les banques de la place ne sont plus en mesure d’ouvrir une lettre de crédit d’importation pour acquérir certains produits alimentaires et agricoles que lorsque l’importateur fournit au préalable une caution (des fonds propres) afin de couvrir l’intégralité de la valeur de la marchandise importée.
La note de la Banque centrale de Tunisie
Voici ci-dessous le document de la B.C.T. dans lequel nous avons coloré:
- En jaune, les produits agricoles et alimentaires.
- En bleu, les boissons non alcoolisées, les jus et les eaux minérales.
- En rose, les boissons alcoolisées ou fermentées.