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Les restaurants syriens fleurissent au cœur de Khartoum, notamment dans le quartier huppé de Kafuri dans le nord de la capitale soudanaise, et leurs arômes levantins attirent de nombreux clients friands de saveurs différentes.
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« Nous sommes venus dans ce pays dès le début de la guerre civile en Syrie, et nous avons été accueillis chaleureusement par nos frères soudanais, ils nous ont reçu avec hospitalité, et maintenant nous ne nous sentons plus comme des étrangers grâce à leur hospitalité. Quand vous êtes dans un pays étranger, les gens sont bons avec vous quand vous avez de bonnes relations avec eux. », fait savoir Malik Abdulwahab, gérant du restaurant « Ayyamek Ya Cham ».
« Avant au Soudan, il n’y avait pas de plats très connus. Ils sont connus pour le foul (fèves), les falafels et d’autres choses. Quand nous sommes arrivés, nous avons ajouté les crispy (des fritures syriennes croustillantes), des recettes inspirées de la cuisine mexicaine, des poulets rôtis, des pizzas et des Chawarmas entre autre, et nous remercions Dieu pour la qualité que nous avons. », ajoute M. Abdulwahab.
« L’endroit est propre et attractif, et les plats que vous trouvez ici sont différents et variés. Aussi ce qui rend la nourriture syrienne différente est leur accueil: cela donne un goût spécial à la nourriture et c’est ce qui m’intéresse dans ce restaurant syrien. Ils sont très sérieux quand il s’agit de cuisine, et ils vous font sentir le goût de la nourriture que l’on voit dans les films. », souligne Salaheddine Adam Hassan, un citoyen soudanais et client du restaurant « Ayyamel Ya Cham ».
« La mets syriens est toujours différente, en goût et en qualité. Nous en tant qu’Arabes de culture islamique, nous aimons venir dans ce restaurant car les goûts et les qualités sont différentes de ce que nous trouvons chez nos frères soudanais, et nous disons aux Syriens qu’ils sont les bienvenus au Soudan. », conclut Ahmed Sulieman Hussein, un autre client soudanais du restaurant « Ayyamek Ya Cham ».
Il est a rappeler que le Soudan a accueilli plus de 200 mille Syriens fuyant la guerre civile dans leur pays, selon les chiffres de la société civile soudanaise.
D’ailleurs, le Soudan est l’un rares pays arabo-africains qui n’impose pas aux citoyens syriens un visa d’entrée.
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