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Il existe en Tunisie une petite communauté congolaise qui vit essentiellement dans la capitale.
Venus de la république démocratique du Congo, ces immigrés sont souvent musulmans et pratiquent le jeûne du Ramadan.
Que mangent-ils pour la rupture du jeûne? « Un peu tunisien et un peu congolais » me disent quelques amis qui parlent aussi bien le swahili que le lingala.
Ainsi me font-ils découvrir certains aspects de cette cuisine que nous connaissons peu en me faisant l’éloge de trois plats très prisés durant le Ramadan.
Commençons par le « Loso ya bulayi » qui n’est autre qu’un risotto à la congolaise. Il a des traits de similarité avec le riz wolof dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, aussi appelé « Bènn tchin » ouest-africain: le « Jollof rice » (Ghana et Nigeria) le Thiéboudiène, dit “Tchèp” (Sénégal, Côte d’Ivoire, etc.). Il est dégusté accompagné de légumes et se nomme « Wali » en swahili.
Autre plat de prédilection,le « Saka-saka », dit aussi « Pondu » ou « Mpondu », est réalisé à base de feuilles de manioc qui sont bouillies puis pilées.
Ce plat riche en fer et en calcium nécessite de longues heures de cuisson. On le complète avec du poisson fumé ou de la viande. Il porte le nom de « Sombé » en swahili.
Parlons ensuite du « Lituma » qui est très populaire et qu’on peut préparer avec des pommes de terre ou des bananes plantain.
Bouillies et pilées, les patates ou les bananes sont ensuite salées et épicées et enrichies avec du poisson fumé.
Bien sûr, il existe plusieurs autres recettes comme le poulet « Moambe », plat national, préparé avec une sauce aux arachides et à la tomate.
Et, en dessert, il convient de goûter aux fameux beignets congolais, les « mikaté », préparés à base de farine et de sucre vanillé, frits et enrichis d’ananas ou de bananes.
Bon appétit à la mode congolaise de Tunisie !