Étude australienne | Thé ou café ? Les goûts déterminés par la génétique !

Crédit Photo: Abdel Aziz HALI – © mangeonsbien.com


Qu’est-ce qui nous fait préférer le café au thé ? Les goûts seraient déterminés en partie par la « génétique », selon une étude australienne, publiée dans la revue scientifique Nature.

« L’étude a utilisé un échantillon très large » pour montrer que « la perception de l’amertume influence la consommation de thé et de café », a indiqué a l’AFP Daniel Liang-Dar Hwang, de l’université de Brisbane, co-auteur de l’étude.

 

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Qu’est-ce qui nous fait préférer le café au thé ? Les goûts seraient déterminés en partie par la « génétique », selon une étude australienne, publiée dans la revue scientifique Nature. (Crédit photo: © AFP – Charly TRIBALLEAU)

 

Selon celle-ci, les personnes présentant la plus grande sensibilité au goût amer du café sont paradoxalement ceux qui en boivent le plus.

Cela « suggère que les consommateurs de café développent un goût ou une capacité à détecter la caféine », a indiqué la professeure en médecine préventive Marilyn Cornelis, co-auteure de l’étude.

 

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La « madmouja » (d), le verre de thé vert à la menthe fraîche (à côté du verre d’eau) et la coupe de « zrir » (g) (Crédit photo: © Pierre GASSIN)

 

« La génétique entre en compte légèrement plus dans la perception de l’amertume que dans la perception du sucré », a expliqué Dianel Liang-Dar Hwang.

La perception des goûts est également influencée par nos comportements. « Même si naturellement les humains n’aiment pas l’amertume, nous pouvons apprendre à apprécier des aliments amers », a expliqué le chercheur.

 

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Rien de tel qu’un bon café turc amer accompagné d’une « Guizata » à l’eau de fleur d’oranger. (Crédit Photo: Abdel Aziz HALI – © mangeonsbien.com)

 

« Les buveurs de café étant généralement moins sensibles que les buveurs de thé à l’amertume, ils ont également plus de chances d’apprécier l’amertume d’autre aliments, comme les légumes verts », s’est amusé le jeune scientifique.

L’étude, basée sur les données génétiques de quelques 438.000 Britanniques participant à l’étude, n’est « pas généralisable à d’autres pays et cultures », selon ses auteurs.


 

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