Crédit photo: © AFP
Décidément, 2018 est une année noire pour la gastronomie mondiale. Après les disparitions de Paul Bocuse, d’Anthony Bourdain, du belge Pierre Romeyer et du critique gastronomique français Marc de Champérard, c’est autour du Français Joël Robuchon de tirer sa révérence.
Connu pour son plat signature, la fameuse purée de pommes de terre, le chef le plus étoilé au monde (32 macarons en 2016, un record absolu-ndlr) s’est éteint, lundi, à Genève, à l’âge de 73 ans, « des suites d’un cancer », fait savoir le Figaro, « une maladie sur laquelle il était resté très discret ».
Dans son compte Twitter, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a rendu hommage à l’un des grands chefs de la gastronomie internationale :
Joël Robuchon, chef visionnaire et le plus étoilé au monde nous quitte aujourd’hui. De Paris à Shanghai, son savoir-faire érigé en art a fait rayonner la gastronomie française et continuera d’inspirer la jeune génération de chefs. Pensées à ses amis, proches et nombreux élèves. pic.twitter.com/0kWWjYUne7
— Benjamin Griveaux (@BGriveaux) 6 août 2018
De son côté, la cheffe étoilée Anne-Sofie Pic a publié le tweet suivant:
Un des maîtres incontestés de la gastronomie mondiale vient de nous quitter 😢 RIP #joelrobuchon https://t.co/wSk02qVCML
— AnneSophiePic (@AnneSophiePic) 6 août 2018
Triplement étoilé par le guide rouge, le chef Éric Frechon a aussi exprimé son chagrin sur le réseau social de micro-blogging:
Joël Robuchon n’est plus avec nous. Je suis profondément triste. Ce qu’il nous laisse à tous est immense. Je pense à sa famille, à ses équipes et à son fidèle ami de toujours Éric Bouchenoire et leur envoie mes pensées les plus douces et les plus sincères. pic.twitter.com/Z8F7W8RcY0
— Eric Frechon (@EricFrechon) 6 août 2018
« Le chef d’origine poitevine, fils de maçon, pensait d’abord entrer dans les ordres avant de devenir apprenti puis compagnon. Rapidement ses qualités en cuisine sont reconnues: il est sacré Meilleur Ouvrier de France en 1976, élu « chef de l’année » en 1987 puis « cuisinier du siècle » en 1990 pour le Gault & Millau. En 2003, il crée un nouveau concept, « L’Atelier de Joel Robuchon »: le premier ouvre ses portes à Tokyo et simultanément à Paris. », souligne l’AFP.
« L’idée m’est venue dans les bars à tapas dont j’apprécie la convivialité. Je cherchais une formule où il puisse se passer quelque chose entre les clients et les cuisiniers », expliquait le chef à l’Obs.
Le succès du concept « L’Atelier de Joel Robuchon » a fini par dresser son chapiteau dans plusieurs pays: Las Vegas en 2005, New York, Londres et Hong Kong en 2006 et Taipei en 2009…
Repose en paix chef !
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