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Si la politique divise les pays du Maghreb, tout porte à croire que le couscous les unit.
Un constat confirmé, hier, dans une dépêche de l’agence de presse algérienne d’Etat (APS) qui a annoncé la tenue, prochainement, d’une série de réunions entre experts originaires des pays du Maghreb pour préparer la candidature du couscous à intégrer le classement du patrimoine mondial de l’humanité de l’Organisation des Nations-unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco).
« Le dossier du classement du couscous en tant que patrimoine universel est un projet commun aux pays du Maghreb. Son montage est en cours et des réunions d’experts de ces pays se tiendront prochainement », fait savoir à l’APS (Algérie Presse Service), le Directeur du Centre national de Recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), Slimane Hachi.
Tunis, Alger et Rabat ont toujours revendiqué la paternité de ce mets désormais universel. Manifestement, le couscous est parvenu à mettre tout le monde d’accord pour raffermir les liens solides entre les peuples de ces trois pays.
« Ce classement ferait la lumière sur l’ancestralité de ce plat plusieurs fois millénaire et sur sa trans-culturalité car il appartient à plusieurs peuples. Il a résisté au temps et au changement et est demeuré authentique sans être figé », a souligné, la Chercheure audit centre, Ouiza Gallèze. » (…) le couscous « est, dans son étendue, plus important que le pétrole, qu’il a dépassé les limites frontalières et revêtant une reconnaissance internationale, dans la mesure où il est présent sur les cinq continents », ajoute-t-elle.
Voilà de quoi ouvrir de nouveaux horizons dans la région. Pourquoi pas une diplomatie du couscous pour faire renaître de ses cendres le Maghreb United? Why not !?
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